Der : Joie et étonnement
Nous sommes arrivés hier au gîte situé à 2km du lac du Der, Claude avec sa femme, ses deux jeunes garçons, Étienne et moi. Après le déchargement des voitures, nous décidons de faire le coup du soir au carnassiers sur ce qui va être notre poste. Le temps est pluvieux avec du vent d'ouest, excellent pour la carpe et le carnassier, Claude et Étienne décide de réaliser un amorçage pour préparer leur pêche de demain, et nous prendrons une bonne quinzaine de petits brochets.
Dimanche 15 août 1999, premier jour de pêche, le temps est ensoleillé mais nuageux avec du vent d'ouest mais moins fort qu'hier, dommage. 7h00 les douze cannes sont en place, et nous entamons une partie de bataille navale.
7h15 le premier départ est pour moi, le poisson est nerveux, çà n'a pas l'air très lourd mais la session commence bien ! Après m' avoir donné du fil à retordre en passant un coup en dessous, un coup au dessus de mes autres lignes, la carpe finit par se rendre. Une belle miroir de 11kg typique du Der.
11h30, il est tant d'aller chercher le casse croute au gîte, nous faisons un roulement et comme j'ai pris un poisson, je me propose pour commencer, mais avant de partir, je retire mes cannes de l'eau (et oui, attention aux gardes!!!).
11h50, me voilà de retour, quand Claude à une touche. Le poisson revient vite mais à 15 mètres du bord décide de ne plus concéder de fil. Étienne décide donc d'aller la chercher avec l'épuisette, et du premier coup glisse le poisson dans le filet, c'est une carpe miroir de 15,5kg.
Après cette prise, j'ai l'appétit coupée et ne pense plus qu'à remettre mes lignes dans l'eau ! Au contraire de moi, mes deux compères se sont jetés sur la nourritures ! J'en profite pour vérifier mes montages et changer mes bouillettes. Étienne me demande si il peut faire un lancer avec une de mes cannes. Pas de problème, il se dirige vers son sac et sort un plomb de 145gr et me demande si mes cannes sont solides ! Je lui répond que oui, mais que la tête de ligne en 40/°° risque de ne pas tenir (c'est un bourrin au lancer!).
Et ce qui devait arriver, arriva ! La tête de ligne cède et le montage finit sa course à une bonne centaine de mètres. Etienne un peu gêné, me dit qu'il va refaire ma ligne. Non, çà ira (en faite, je n'ai confiance qu'en mes réalisations!) ! Donc je commence à refaire ma ligne, et là mon camarade me demande pourquoi je ne lance pas mes trois cannes !? En faites comme beaucoup de pêcheurs, j'ai des "tocs porte bonheur" ! Et à l'époque l'un de ceux la était de lancer mes cannes dans un ordre bien précis ! Et la canne que je refais doit être la première dans l'eau !
Quelques minutes plus tard, la ligne est dans l'eau à 60m, je tends la ligne et accroche l'écureuil. Je saisi ma seconde canne quand un bip en retour fait monter l'adrénaline. Ça doit être la ligne qui fini de se placer. Deuxième bip, cette fois c'est une tirée ! Je repose la deuxième canne et tout en regardant l'autre (comme quand on regarde son chien et qu'on lui dit que la prochaine fois, çà va chauffer pour son matricule !), je lui dit : Attention, la prochaine fois, je ferres !
A peine finit ma phrase, bip en retour. Je ferre, pendu ! C'est lourd et lent ! Je tente de l'empêcher de prendre de la vitesse, mais elle réalise un long rush. Après quelques instant de pression sur le poisson, il décide de revenir en diagonale mais presque sans que je puisse reprendre du fil. Une éternité plus tard, le poisson fait un premier passage devant l'épuisette, mais d'un habile coup de queue évite cette dernière ! En plus du stress suite au loupé, Étienne en rajoute en criant : Y a plus de vingt !!! C'est à ce moment que le poisson décide de faire un rush monstrueux, ou mon cœur à du s'arrêter de battre ! Le combat recommence et mes jambes sont de véritables guimauves ! Le poisson se rapproche du bord, Étienne l'eau jusqu'au couxxxes, tente un épuisage sous-marin car le poisson tient le fond. Après quelques minutes d'acharnement, le poisson rend les armes et mon camarade en profite pour la mettre dans l'épuisette et lâcher son stress dans un cri de joie !
Je décroche le poisson, et Étienne l'emmène sur le tapis de réception pour la pesée ! Claude commence à glisser le poisson dans le sac, quand il me demande si j'ai cassé !?? Quoi, qu'est-ce que tu me racontes. J'ai décroché le poisson dans l'épuisette ! Mais il m'indique qu'un de mes bas de ligne ressort par l'une des ouïe. Après vérification, il s'agit bien d'un de mes montage et d'une de mes bouillette que ce poisson à de planter dans une pharyngienne ! Nous coupons le maximum de fil possible, mais nous ne touchons pas à l'hameçon car il faut laisser la nature faire et de toute façon là ou il placé, il ne gêne en rien le poisson et sa vie.
La preuve il a mordu à 15min d'intervalle sur le même appât et le même montage espacés de 40 mètres, avec un hameçon planter dans la gueule !
Dimanche 15 août 1999, premier jour de pêche, le temps est ensoleillé mais nuageux avec du vent d'ouest mais moins fort qu'hier, dommage. 7h00 les douze cannes sont en place, et nous entamons une partie de bataille navale.
7h15 le premier départ est pour moi, le poisson est nerveux, çà n'a pas l'air très lourd mais la session commence bien ! Après m' avoir donné du fil à retordre en passant un coup en dessous, un coup au dessus de mes autres lignes, la carpe finit par se rendre. Une belle miroir de 11kg typique du Der.
11h30, il est tant d'aller chercher le casse croute au gîte, nous faisons un roulement et comme j'ai pris un poisson, je me propose pour commencer, mais avant de partir, je retire mes cannes de l'eau (et oui, attention aux gardes!!!).
11h50, me voilà de retour, quand Claude à une touche. Le poisson revient vite mais à 15 mètres du bord décide de ne plus concéder de fil. Étienne décide donc d'aller la chercher avec l'épuisette, et du premier coup glisse le poisson dans le filet, c'est une carpe miroir de 15,5kg.
Après cette prise, j'ai l'appétit coupée et ne pense plus qu'à remettre mes lignes dans l'eau ! Au contraire de moi, mes deux compères se sont jetés sur la nourritures ! J'en profite pour vérifier mes montages et changer mes bouillettes. Étienne me demande si il peut faire un lancer avec une de mes cannes. Pas de problème, il se dirige vers son sac et sort un plomb de 145gr et me demande si mes cannes sont solides ! Je lui répond que oui, mais que la tête de ligne en 40/°° risque de ne pas tenir (c'est un bourrin au lancer!).
Et ce qui devait arriver, arriva ! La tête de ligne cède et le montage finit sa course à une bonne centaine de mètres. Etienne un peu gêné, me dit qu'il va refaire ma ligne. Non, çà ira (en faite, je n'ai confiance qu'en mes réalisations!) ! Donc je commence à refaire ma ligne, et là mon camarade me demande pourquoi je ne lance pas mes trois cannes !? En faites comme beaucoup de pêcheurs, j'ai des "tocs porte bonheur" ! Et à l'époque l'un de ceux la était de lancer mes cannes dans un ordre bien précis ! Et la canne que je refais doit être la première dans l'eau !
Quelques minutes plus tard, la ligne est dans l'eau à 60m, je tends la ligne et accroche l'écureuil. Je saisi ma seconde canne quand un bip en retour fait monter l'adrénaline. Ça doit être la ligne qui fini de se placer. Deuxième bip, cette fois c'est une tirée ! Je repose la deuxième canne et tout en regardant l'autre (comme quand on regarde son chien et qu'on lui dit que la prochaine fois, çà va chauffer pour son matricule !), je lui dit : Attention, la prochaine fois, je ferres !
A peine finit ma phrase, bip en retour. Je ferre, pendu ! C'est lourd et lent ! Je tente de l'empêcher de prendre de la vitesse, mais elle réalise un long rush. Après quelques instant de pression sur le poisson, il décide de revenir en diagonale mais presque sans que je puisse reprendre du fil. Une éternité plus tard, le poisson fait un premier passage devant l'épuisette, mais d'un habile coup de queue évite cette dernière ! En plus du stress suite au loupé, Étienne en rajoute en criant : Y a plus de vingt !!! C'est à ce moment que le poisson décide de faire un rush monstrueux, ou mon cœur à du s'arrêter de battre ! Le combat recommence et mes jambes sont de véritables guimauves ! Le poisson se rapproche du bord, Étienne l'eau jusqu'au couxxxes, tente un épuisage sous-marin car le poisson tient le fond. Après quelques minutes d'acharnement, le poisson rend les armes et mon camarade en profite pour la mettre dans l'épuisette et lâcher son stress dans un cri de joie !
Je décroche le poisson, et Étienne l'emmène sur le tapis de réception pour la pesée ! Claude commence à glisser le poisson dans le sac, quand il me demande si j'ai cassé !?? Quoi, qu'est-ce que tu me racontes. J'ai décroché le poisson dans l'épuisette ! Mais il m'indique qu'un de mes bas de ligne ressort par l'une des ouïe. Après vérification, il s'agit bien d'un de mes montage et d'une de mes bouillette que ce poisson à de planter dans une pharyngienne ! Nous coupons le maximum de fil possible, mais nous ne touchons pas à l'hameçon car il faut laisser la nature faire et de toute façon là ou il placé, il ne gêne en rien le poisson et sa vie.
La preuve il a mordu à 15min d'intervalle sur le même appât et le même montage espacés de 40 mètres, avec un hameçon planter dans la gueule !
Au faites ce poisson fait : 18,2 kg
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