Pêche de la carpe

Pêche de la carpe

Un esturgeon sur le gateau

    Premier week-end d'avril 2002, je suis invité à une partie de pêche par mon ami Flo et deux copains, Yannick et Eric, près d'Angers.
    Flo m'avait indiqué que de gros esturgeons et de beaux silures étaient bien représentés et que d'ailleurs la plupart des gens se rendaient surtout pour ces derniers. Je lui demande si il y a des carpes !?
    Après confirmation, je viendrais pour prendre des carpes et plus si infinitée...


    Vendredi 5 avril 2002, j'ai rendez-vous avec Flo à son logement étudiant à Angers en début d'aprés-midi. Après les discussions de retrouvaille nous voilà partis.
   
    Nous sommes les premiers, Yannick et Eric arriveront deux heures plus tard après le travail. Le temps est correcte, des nuages, pas pluie, mais beaucoup de vent froid orienté Nord/Est, ce qui n'est pas très bon en début de saison. L'eau ne dépasse pas les 10°c mais nous observons plusieurs sauts en entrée de baie balayée par le vent.


   
    je pêcherai la baie, Flo sera sur ma gauche en entrée de baie, et sur sa gauche Eric puis Yannick. Nos deux copains locaux m'expliquent que sur les postes ou ils se sont installés, il y à beaucoup de silures et d'esturgeons qui se font prendre, par contre le poste que j'ai choisi est apparament visité que par les carpes. Ca tombe bien je suis venu pour çà !

    Nous voilà à un moment important de la session le premier appérot ! Royal, Yannick, à ramener des crevettes, des bulots, et plein de choses à manger et à boire. après la deuxième tournée, violent départ sur les cannes de Flo. Nous nous arrachons de nos level chair, mais après quelques mètres d'une course de niveau olympique, je suis stoppé net par une ronce, ce qui me permet de constater que l'herbe est haute (c'est pas plus mal pour l'occasion) et que l'humiditée est tombée ! Malheuresement Flo décroche le poisson. Cela se reproduira encore deux fois pour lui et une fois pour Eric et moi.



    La nuit sera calme au niveau départ, et le vent n'est pas tombé. 7h50 mon deuxième départ, c'est un petit poisson de 4,6 kg miroir pris en fond de baie en bordure.
    Depuis 11h le vent c'est intensifié, la météo annonce des rafales à 60 km/h, mais le temps est toujours nuageux sans pluie. 12h45 une commune de 6 kg et à 14h40 une miroir de 8,4 kg toujours en fond de baie, me rendent visite.
    Pour Florent et Eric les départs se suivent et se ressemblent  : ferrage dans le vide. Nous ne comprenons pas, ça ne peut pas être des carpes ! Ma seul hypothèse (à ce moment là), les silures attirés par les pellets ! Confirmation dans le milieu de l'après-midi, par la prise d'un beau silure par Yannick.



    17h30 nouveau départ et une 7 kg miroir toujours au même endroit. Mon bas de ligne est abimé. Je prépare un nouveau montage flottant en sac soluble rempli de pellets. Après avoir discuté avec Flo suite à une nouvelle décroche pour lui, je m'apprète à lancer ma canne à une quarantaine du bord  en plein milieu de la baie, quand à moins de dix mètres du bord face à moi, un magnifique  esturgeon, me laisse admirer la moitié de son corps , lors d'un saut.  Je me ravise et d'un lèger mouvement de balancier, je dépose le montage à l'endroit ou le poisson a pris l'air. Il est à peine 19h00.



    19h10 l'écureuil de la canne au sac soluble monte brusquement, je ferre immédiatement. Je suis comme souché et puis un rush violent suivi d'une chandelle, sa repare et encore une sortie aérienne et rebelote, ce qui amène maintenant le poisson à près de cents mètres du bord ! Le stress s'installe, et tout les pêcheurs de l'étang sont arrivés sur le poste attirés par les sauts. le combat est parti pour durer, c'est très lourd et puissant. comme je disais le combat dure et le poisson est maintenant pris dans deux de mes lignes et n'arrête pas de se rouler sur lui même ! la nuit est bien installée cela fait plus de trente minutes que le combat  a débuté et je commence à fatiguer, heureusement le poisson aussi. Deux épuisettes seront nécessaire, une par devant et une par l'arrière, un tapis de réception est glissé sous le poisson pour le hisser hors de l'eau.
    Tout le monde est autour et me félicite, je les remercie pour le coup de main. Avant la pesée, des habitués m'informent que c'est le plus gros esturgeon transmontanus recensé dans le plan d'eau mais aussi en France, et qu'il a été pris pour la dernière fois à 31,8kg. Je ne pourrai vous décrire ce que j'ai ressenti à ce moment là mais après la pesée c'était vraiment la cerise sur le gateau : 32,4kg !!!



    Après la séance photo, les congratulations, les remerciements et la longue remise à l'eau. Il faut tout remettre en ordre, mais je suis mort de fatigue, après une chute dans l'eau le matin suite à une glissade sur une traverse de chemin de fer humide pour aller voir Flo, la prise de quelques poissons mais surtout le vent et pour finir un combat interminable. Deux cannes pouvant encore pêcher parte à l'eau, je donne ma centrale à Florent et coupe le volume de mes fox.
    Ce qui permettra à Flo de faire de poissons de 7,8 et 8,6kg. eric quand à lui prendra un esturgeon béari de 19kg par la queue, ce qui expliquera les nombreux "faux" départs que nous avons eu.



    Un bon week-end de pêche réalisé avec Flo, comme d'habitude mais avec un bonus de 32,4kg, et le record de France (battu de puis de nombreuses fois, avec le même poisson). Cela reste aujourd'hui le seul esturgeon que j'ai pris.

    Encore MERCI Florent !



21/06/2006
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